Communiqués de presse - monde de l'éducation

Historiquement, les communiqués de presse des grands organismes étaient utilisés par les journalistes pour s'informer des nouveautés d'un secteur. Cela reste une information suivie car elle permet la publication d'articles utiles, rapidement et simplement. Souvent les journalistes réalisent une paraphrase rapide des informations, afin d'éviter les filtres de duplication de contenu de Google. De nos jours, les business models des médias, en ligne ou traditionnels, ne leur permettent plus de produire des articles et de réaliser des enquêtes. Outre le relai des communiqués de presse, les journalistes publient nombre d'articles sponsorisés, ce qui procure des revenus conséquents et réduit la charge de travail.

Exemple de communiqués de presse éducation : Communiqués de presse du CNED

Les communiqués de presse dans le secteur de l'éducation

Le Ministère de l'Education Nationale anime une page officielle de relation presse avec les journalistes, disponible à l'adresse : https://www.education.gouv.fr/espace-presse

L'AFP est également une source d'information efficace en la matière, avec un système d'alerte gratuite par email. Les dernières actualités de l'Agence France Presse sont disponibles à la page : https://www.afp.com/fr/au-fil-de-lafp


Tous les grands médias généralistes comportent une rubrique éducation, en particulier :

  • Les quotidiens nationaux : Le Monde, Libération, Le Figaro, Les Echos, La Tribune, L’Humanité, La Croix
  • La Presse régionale quotidienne : Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Courrier Picard, Le Progrès de Lyon, Nice-Matin, Ouest-France, Le Dauphiné libéré, Midi Libre, Le Parisien, La Provence, Le Républicain Lorrain, Sud-Ouest, La Voix du Nord
  • Les magazines :L’Express, Le Point, Le Nouvel observateur, L’Expansion, Paris Match, Elle
  • Les chaines de télévision : TF1, France 2, France 3, Canal +, France 5, ARTE, M6, TV5, LCI, France 24
  • Les radios : Radio France Internationale, Radio France, RTL, Europe 1

Les difficultés des médias traditionnels

Les médias sont confrontés à une grave dégradation de leur situation financière. Ils se trouvent en effet en concurrence directe avec des blogs et contenus gratuits sur les réseaux sociaux, publiés par des personnes souvent expertes et passionnées, et disponibles gratuitement. Ainsi par exemple un site comme avis-ecole-bordeaux.fr proposera des informations complètes et gratuites sur les écoles bordelaises, tandis que les Challenges, L'Etudiant et autres médias spécialisés batissent leurs classements, au moins partiellement en fonction d'éventuels achats publicitaires des établissements. En effet, le média doit assumer d'importants frais de structures (locaux, encadrement, publicité, services contractés, frais de fonctionnement...) et les contenus produits par les journalistes sont généralement de qualité bien moindre, avec des quantités limitées. Une autre concurrence plus récente et tout aussi dangereuse provient des éditeurs de sites internet. Familiers des conditions de positionnement dans Google, ils font réaliser à très bas coûts des contenus optimisés pour les moteurs de recherche, avec souvent les mêmes thèmes que ceux traités par les journalistes. Ces contenus sont monétisés avec de la publicité ou de la vente de visibilité, modèle que copient de plus en plus les grands médias.

Publications sponsorisées : le salut des grands médias ?

Incapables de produire des contenus de manière compétitive face aux blogs et aux éditeurs de sites, les médias optent de plus en plus pour les articles sponsorisés. Il ne s'agit généralement pas de publi-rédactionnel, car la demande pour ce type de service est limitée, mais de publicité déguisée. Il s'agit ainsi de demander au client, par exemple une grande entreprise ou une personnalité, de fournir un contenu qui sera publié tel quel. Le média est triplement gagnant : ce contenu ne coûte rien, il est souvent meilleur que ce produisent les journalistes et il rapporte de l'argent, bien souvent des milliers d'euros pour une publication dans un média connu. Parfois, c'est le journaliste qui s'occupe de produire lui-même les contenus de complaisance, pour une coût logiquement un peu supérieur.

Bien que la publicité déguisée soit interdite, cette pratique est de plus en plus courante, en particulier dans tous les sujets où la concurrence des publications gratuites en ligne est la plus forte.